VRT.be publie aujourd’hui un article sur la règle du 3-30-300, un concept qui a vu le jour au sein de l’Association Européenne des Paysagistes et Entrepreneurs (ELCA). Cette règle a été introduite par l’ancien président français Emanuel Mony, qui a déclaré que chacun devrait avoir accès à un espace vert à moins de 300 mètres. Cela a posé les bases de l’initiative. Avec le déménagement du siège de l’ELCA à Bruxelles sous la direction du Belge Yves Heirman, alors directeur de l’ELCA, le secteur s’est rapproché de la prise de décision européenne, et des concepts comme la règle du 3-30-300 deviennent de plus en plus importants.
Cette règle complète du 3-30-300 stipule que chaque logement doit avoir vue sur trois arbres, que 30 % du quartier doit être couvert de canopées d’arbres, et que chacun doit vivre à moins de 300 mètres d’un espace vert d’au moins un hectare. Bien que cette règle ne soit pas une loi, elle est considérée comme une directive utile pour l’urbanisme et les politiques environnementales. Aujourd’hui, VRT News annonce que seulement 18 communes belges respectent tous les critères de la règle du 3-30-300. Des villes comme Genk obtiennent de bons résultats, tandis que des villes densément peuplées comme Anvers et Liège sont à la traîne. La plupart des communes luttent principalement pour atteindre les 30 % de couverture arborée. C’est ce qui ressort d’une analyse de Datalab, qui a montré que de nombreuses zones urbaines en Belgique manquent d’espaces verts, en particulier dans les quartiers plus pauvres.
Les arbres ne contribuent pas seulement à réduire les températures dans les villes lors des vagues de chaleur, mais ils améliorent également la qualité de vie. Le rôle des paysagistes professionnels dans la mise en œuvre de ces normes écologiques est crucial. En travaillant avec savoir-faire et expertise, ils créent non seulement une société plus saine, mais ils aident aussi à écarter ceux qui, malheureusement, considèrent trop souvent l’entretien des espaces verts uniquement comme une source de revenus rapide et facile, et qui, par leur manque de connaissance et d’éthique, causent souvent plus de dégâts que de bienfaits.
© Karin Geboes
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